La société s’effondre lentement avec l’enfant roi. Le futur ne sera que chaos si les règles d’éducation ne changent pas. L’enfant à qui tout lui est permis devient à l’adolescence cet anarchiste prêt à s’associer à des groupes d’agitateurs qui défient toute autorité. L’échec de la société repose sur l’enfant Roi.
La société mondiale est devenue perverse en quelques décennies. Les valeurs humaines conquises pour établir la Paix entre individus, entre les groupes d’humains, entre les Nations, ces valeurs n’ont duré que par intermittence. Les guerres venues du fond des âges se sont répétées en faisant des millions de morts et la menace est latente entre les pays dits civilisés alors que dans d’autres pays comme le Moyen-Orient et l’Afrique les guerres perdurent dans une sauvagerie extrême. L’enfant en passant par les phases de l’adolescence devient cette adulte reflet de sa société qui semblerait être dirigée de plus en plus par des gens malfaisants. Les valeurs ne sont plus à la discipline, à la morale, au civisme mais à la déviation en toute chose. Si l’enfant est Roi, l’argent aussi est Roi puisqu’on en fait des consommateurs.
Pourquoi la société française s’effondre ? C’est la résultante d’une troisième république après un second Empire qui s’était assagie jusque dans les années 40 et qui est repartie dans l’incohérence ensuite avec une quatrième et cinquième république, et, un Mai 1968 comme fatalité. L’aristocratie et la Noblesse s’en sont allées par la volonté d’un peuple désirant être servi par les plus médiocres d’entre eux et ce depuis la révolution de 1789 qui a déclenché un carnage de centaines de milliers de français. Et ceux qui se disent descendants de ces révolutionnaires sont fiers en quelque sorte d’être descendants de ces assassins. Une Monarchie parlementaire aurait du succéder logiquement à l’ancienne Monarchie ce qui aurait pu éviter cette révolution sanglante, sauvage, ignoble et entre autres le génocide vendéen. La France livrée à des assassins par des gens comme Danton, Saint Just et Cie, pour leur gloire et leur profit. Il est facile de comprendre à présent cette chute honteuse de la France avec ces valeurs gauchistes empêchant tout fonctionnement de démocratie.
Le peuple qui élit des aventuriers d’un système politique qui favorise leur profit n’a que ce qu’il mérite. Déjà enfant il est préparé à conformer son existence selon les directives des institutions républicaines. La république a formaté ses parents en les soumettant à ses lois punitives pour faire régner la peur de l’infraction, par contre cette même république a supprimé le droit aux parents de punir leurs enfants selon les vieilles méthodes éprouvées. L’autorité parentale est sabordée ; elle est remplacée par des lois répressives qui mettent les citoyens sous l’autorité des dirigeants élus par eux. Cette oligarchie, mise en place par le peuple englué dans la ruche sociétale, n’est plus au service de ses citoyens mais d’un système issu d’une monarchie caricaturale. Sous le couvert d’une laïcité démagogique qui semble plus flatter les passions populaires que les intérêts du peuple, se cache un totalitarisme parlementaire.
L’enfant tout en se rebellant contre ses parents, ses enseignants et la société entière n’est pas conscient de la soumission, de ses parents et de la majorité des citoyens, au diktat d’un gouvernement qui se dit républicain avec des valeurs fictives qu’il s’attribue et qu’il met en avant pour se faire obéir. Soumission de chacun à la loi sous prétexte du bien supposé de tous ; tel est donc aujourd’hui l’idéal républicain. Or, la loi n’est pas toujours en faveur du peuple mais profite à une pseudo élite qui détient le pouvoir et s’enrichit au détriment du peuple. La Loi est censée contenir les valeurs républicaines avec une teinture des politiques du moment, que nul ne doit censer ignorer. Des lois tombent en désuétude et d’autres ne sont jamais appliquées. C’est comme au fil des âges, des règles varient et perdent souvent leur valeur. L’éducation est donc évolutive dans le temps et en fonction des modifications que les institutions reçoivent.
La cinquième république a vécu, elle a prouvé son inanité pour résoudre les problèmes grandissants de la société française. La république ne cesse de s’essayer et au fil des décennies mais en vain elle n’arrive pas à être cohérente. Le résultat est une société déséquilibrée avec des gouvernants médiocres plus intéressés par leur carrière politique que par le service de leur peuple.
L’enfant subit toutes ces tribulations politiques et reçoit une éducation scolaire inadaptée par des réformes successives imposées par des ministres qui veulent marquer leur passage sans se soucier de l’efficacité de leur méthode. Les diplômes sont dévalorisés et distribués d’une façon démagogique à la masse grandissante des étudiants accédant au deuxième et troisième cycle. Avec la dégradation de l’Éducation Nationale, comment peut-on envisager un avenir qui pourrait relever le niveau économique et culturel de la France ? Les structures actuelles des institutions françaises condamnent le pays à stagner dans son fonctionnement intérieur et à rétrograder dans le concert des nations. Cependant, tout n’est pas perdu s’il y a renversement de ce gauchisme destructeur et restauration des vraies valeurs qui faisaient progresser la France.
L’enfant Roi est donc au centre de toute évolution des sociétés. De son éducation dépend l’avenir de l’Humanité. Au fil du temps, des civilisations entre en mutation et s’éteignent plus ou moins rapidement ; c’est une loi pour l’humanité qui perdure depuis des millénaires. L’enfant à naître doit reprendre le flambeau, en espérant qu’il soit le meilleur quand il sera adulte pour construire une humanité, certes mouvante dans ses formes, mais en progrès pour le bien général.
L’enfant ne doit pas être Roi, il doit se plier à certaines règlent qui sont les critères d’une société saine et équilibrée. Pour être formé, il doit obéir pour apprendre et progresser, afin de trouver sa place par l’effort et l’exploitation de ses aptitudes dans une société où il s’épanouira pour son bien et le bien de tous.
Dans nos sociétés nous vivons un paradoxe concomitant d’une ambigüité ; la société progresse dans son développement matériel par des découvertes de plus en plus fascinantes et ses connaissances dans tous les domaines ne cessent de croître sur Terre comme dans d’autres dimensions. Et parallèlement ces sociétés, dont nous sommes les acteurs et les spectateurs, semblent régresser sur le plan comportemental humain en créant des clivages dans les populations. Les mœurs qui sont inhérentes à toute civilisation se relâchent, malgré les codes édictés par les lois. L’enfant adolescent observe aussi les adultes pris en faute permanente et agit par imitation de la même manière. L’enfant entrant en critique des adultes devient ingouvernable et les parents qui l’ont adulé dans son plus jeune âge le reconsidère et le détrône en cherchant des moyens pour le ramener à raison. Et pourtant ces mêmes parents oublient que ce sont eux qui par leur façon d’éduquer ont créé dans un contexte social défavorable les conditions d’une mauvaise éducation. Le père n’a plus la même autorité qu’auparavant, c’est à dire avant que la société soit nivelée par une certaine idéologie gauchiste.
Ne nous plaignons donc pas à longueur d’existence d’être tributaire d’une société que nous qualifions parfois de mauvaise, alors que nous en sommes les acteurs et les spectateurs ; donc responsables. À nous d’avoir la volonté et le courage d’agir pour donner du mieux être aux hommes qui souhaitent vivre une autre société plus équilibrée et sans idéologie dominante.