Toi la douce enveloppée d’un sari pastel
Nénuphar délicat au creux de l’océan
Qui au loin, géant, écume et brise au ciel cyan,
Tu goûtes sur tes plaines la brise et le sel.
Sœur vert tendre de l’île Lion qui parfois
S’embrase et se pare de rivières de feu,
Alors que tu éteins au fond d’un lagon bleu
Les somptueux couchers de tous ces soleils rois.
Et l’Indienne s’endort dans les fumées d’encens
De ces après-midi tièdes et languissants,
Où veillent Corps de Garde et le Pouce levé.
Baigné dans les senteurs d’un Orient alentour,
Sous les vacoas qui pleurent aux pluies d’Eté,
Je rêve à Mauritius, ma belle, mon Amour.