Les bruyères pleurent les dernières pluies du soir ;
Et s’envolent mes peines sur la soie des papillons
Qui volent aveugles dans la nuit des temps.
L’étoile à la bouche du poisson descend à l’horizon.
Le monde, notre Terre a parcouru des millénaires
Dans le vide sidéral sans quitter le soleil.
Le Temps, sans limite, sans départ, sans arrivée,
Lance dans l’Espace des planètes et des soleils.
L’apparence n’est que la transparence des choses,
Le cristal à facettes qui cache le Réel ;
Ce ne sont que les reflets des êtres passés,
Ce que l’on appelle l’Histoire des peuples.
A un moment de l’Histoire je suis né,
Prenant place par la pensée et créant mon Monde ;
J’ai ouvert mes sens et déployé mes ondes,
Le plus loin possible, jusqu’aux confins de l’Univers.