Les rires et les larmes font partie de la vie ; l’être humain est partagé entre mal-être et bien-être. Il croît tels les animaux et les plantes, et, son existence serait comme les autres règnes s’il n’y avait pas l’évolution de son environnement dans des sociétés de plus en plus structurées. Les humains prennent conscience de leurs limites en plusieurs étapes depuis l’enfance jusqu’à la maturité, en passant par l’adolescence.
Leur souci du présent est la quantité de matériel et de spirituel qu’ils devraient mettre dans leur existence. Le Paraître et l’Être ; quel dilemme ?
Il semblerait que l’être humain n’ait pas compris que tout est lié dans sa pensée qui est elle-même le produit d’un processus matériel. La pensée est un épiphénomène tardif dans l’espèce humaine. Les nécessités à l’origine étaient prioritaires ; il fallait se nourrir d’abord
se prémunir du froid, s’abriter. Toutes les hypothèses sont possibles mais souvent inexactes sur les premiers humains quant à leur forme d’existence dans le profond des temps préhistoriques.
Nous sommes toujours admiratifs devant l’Invention des humains. Tout peut être remis en question, notre comportement et nos modes de vie par l’utilisation de nouveaux engins ; le perfectionnement s’accélère et semble n’avoir aucune limite ; malgré lui, l’humain est en perpétuelle mutation ; cela prouve que l’humain est influençable et qu’il fluctue au gré des modes et des inventions. Cependant sur le plan physique l’humanité a gardé ses caractéristiques ; malgré les métissages, les ethnies sont encore fortement marquées.
Les humains ont inventé le Travail ; ils ont toujours, et dès le début, vécu en groupe comme leurs ascendants animaux ; la mise en commun de leur force et de leur intelligence a créé la société qui est rapidement devenue pyramidale ; Un chef s’est imposé ou a été désigné. La nécessité a créé la diversité des métiers ; tous les domaines d’activité furent explorés et au fil des siècles des améliorations constantes furent apportées à tous les objets et engins utiles. Mais les Hommes, dès les temps les plus reculés se sont entre-tués pour diverses raisons ; des guerres entre groupes ont été faites pour conquérir des richesses, des terres ou s’agréger des populations. Sans cesse des annexions territoriales, des génocides, des pillages, ont modifié parfois radicalement des espaces et des peuples ; des civilisations se sont écroulées ou ont laissé place à des envahisseurs qui ont imposé leur mode de vie, leur langue et leurs croyances. Au bout de quelques milliers d’années, les humains constitués en peuples, pays, civilisations plus ou moins complexes continuent avec d’autres moyens, nettement plus puissants et d’une technique très élaborée, à reproduire les mêmes schémas constructeurs ou destructeurs.
Par contre les croyances mythiques, messianiques, dogmatiques persistent dans leur fondamentalisme intégral ; elles immobilisent les individus et figent leur intelligence. Dans les conflits des années 2000 la part des religions est importante. En général, les humains ont peur par ignorance ; les livres dits sacrés n’ont apporté que troubles dans les esprits par leurs textes amphigouriques ; ils n’ont de sacré que par ceux qu’ils leur confèrent cette appellation.
Ainsi, la Croyance inconditionnelle est exploitée par les Pouvoirs, les marchands en tous genres et les pseudo philosophes. Sans Liberté conquise les hommes sont des proies. Les idées reçues, les éducations quelles soient laïques, religieuses ou politiques tendent à priver les individus de leur Libre arbitre. Cependant l’Homme ne peut vivre sans le contexte d’une société qui l’enserre dans ses Lois ; il en est une des composantes dûment immatriculée et redevable directement et indirectement, et, il se rend encore plus visible par son originalité et à plus forte raison par sa personnalité. L’humain sans nom n’existe pas.
L’Homme n’a qu’une mission primordiale, elle est celle de recréer chaque jour son Monde et de se regarder dans le miroir de sa société pour se re-identifier.
Ses sens, certes imparfaits, lui font connaître de proche en proche la réalité apparente des choses qu’il semble redécouvrir et qu’il s’approprie.
La Nature est en éternel recommencement ; elle donne des leçons de vie à l’Homme par sa grandeur silencieuse. Le Monde végétal ne se situe pas entre la graine et le fruit, il possède une force tranquille qui protège les humains et les nourrit par son sacrifice.
Communiquer avec le Végétal apporterait aux humains le vrai secret de la Vie. Le Végétal est accroché à la Terre mère où il puise sa nourriture minérale et son eau.
Les humains changent de peau sans le savoir ; ils muent comme le serpent qui redevient splendide et meurt dans sa splendeur, mais les humains se dégradent en vieillissant et meurent dans la laideur.
L’Humain ne se contente pas de se découvrir et de découvrir le monde qui l’entoure, il veut conquérir. Ainsi s’est dessiné dans les populations un clivage : les conquérants et les conquis.
Le monde animal sauvage est protégé par une partie de l’humanité, tandis que les humains dans leur globalité exterminent des millions d’animaux d’élevage chaque jour pour se nourrir. Quelles questions devrions-nous nous poser ? Nous avons droit de vie et de mort sur les autres espèces et pour la plupart d’entre nous, sans état d’âme. Qui nous jugerait ?