Quand le glas sonnera mes triomphes passés
Et quand l’enfant pleurera ses larmes de miel,
Vous me verrez là-bas tout haut riant au ciel
De ce coin de terre par les feux enlacés

Qu’un volcan face au Sud a un jour recraché
Dans l’océan tiède, sang et feu torrentiels
Figés en noirs serpents bavant leurs derniers fiels
À ce doux tropique où mon coeur arraché

Bat encore très fort et crie son fol amour
Au beau, à l’Harmonie, à la gloire d’un jour,
Au rêve ensoleillé, à Toi ma douce amie ;

Princesse, fleur pâle des îsles flamboyantes,
Je baiserai tes yeux de nacres chatoyantes
Et je contemplerai la Rose épanouie