Les racines désir naissent d’un obscur flou
Et agrippent sa chair d’une vrille acérée,
L’obsession remplace sa volonté brisée,
Tourment, égoïsme, haine et relent d’égout
Tenaillent cet être devenu presque fou,
Et le crime hante son cerveau torturé
Par la chimère Amour et son enfer doré ;
L’alcool viendra bientôt subvenir au dégoût
De ses désillusions et ses sombres folies,
Cisaillant l’espérance et jusqu’à sa mémoire
Oublieuse d’orgies où l’Almée nue chantait,
L’ivresse d’un moment, une chanson de gloire
A ce spectre qui fut, qui n’est plus désormais
Qu’un brasier s’éteignant sous d’hideuses furies.