Le Temple n’a plus de mystères à cacher
Et plusieurs fois millénaire le Désert a enseveli
Dans son lourd manteau de sable les papyrus sacrés.
Râ, dont on a oublié qu’il est notre vrai Dieu,
A effacé la couleur et les fastes aux colonnes pâlies
Quand la voix s’est éteinte en ces lieux maintenant silencieux.
La pierre est morte à l’intérieur et son squelette
Fragile et sans âme apparaît à nos yeux.
Les hiéroglyphes burinés racontent la grande procession
Et semblent se mouvoir sur les colonnes brisées.
Quand les rosiers grimpants fleurissent à Louxor
Le Temple resplendit dans la lumière ambrée,
Au centre du naos gît un pétale d’or.